Comment aider son enfant à vivre un divorce ?

Le divorce des parents est toujours un coup dur pour un enfant. On peut très bien se dire que cette situation est préférable à la tension permanente d’avant le divorce. Il est vrai que la séparation est parfois la meilleure solution, surtout pour les enfants. Mais toutes ces justifications n’effacent pas le mal qu’une séparation peut faire à un enfant. Il faut se rappeler qu’un enfant marche beaucoup au repère. S’il en perd une, il est bouleversé. Pourtant, le divorce équivaut à la perte de plusieurs repères à la fois.

Gérer son attitude en tant que parent

Les enfants observent plus qu’on ne le pense. Et souvent, ils calquent l’attitude des adultes qu’ils ont autour d’eux. S’ils ressentent de la nervosité, ils seront nerveux à leur tour. Il est primordial que les parents restent les plus calmes et les plus ouverts possible. Privilégiez plus que jamais la communication. Il est inutile de leur cacher quoi que ce soit. Le mieux est de leur expliquer point par point ce qui va se passer. Surtout, d’insister sur le fait qu’ils ne sont pas en faute, et qu’ils ne vont perdre personne. Les parents doivent rester forts et stables. Au moins devant les enfants.

Gérer le comportement de l’enfant

Il faut être très vigilant pendant cette période. L’enfant peut changer de comportement. Devenir renfermé ou turbulent. Mais c’est une mauvaise idée de leur passer leurs caprices sous prétexte qu’ils traversent une période compliquée. C’est l’occasion de leur montrer que les choses ne changent pas tant que ça, au moins pour eux. La rébellion est leur manière de se faire de nouvelles marques. La deuxième erreur est de les étouffer. Certes, ils ont besoin d’attention, mais il faut savoir leur laisser un minimum d’espace. Comme tout être humain, il risque de voir l’intrusion trop fréquente de ses parents comme une invasion. Il faut seulement rester disponible, à l’écoute, mais ne jamais le forcer à parler. Parfois, souvent même, l’enfant s’ouvrira plus facilement de ses ressentis à un inconnu, ou, au moins, à quelqu’un d’autre que ses parents. Enfin le mieux est de ne pas trop chambouler les habitudes de l’enfant.