Le test ADN qui est aussi baptisé test de paternité se distingue en différents types selon le cas. Il y a notamment le test ADN standard, le test ADN non standard, le test ADN post-mortem et le test de paternité indirect. Découvrez ci-dessous les détails concernant chaque type de test ADN.
Le test ADN standard
Il s’agit du test de paternité le plus effectué communément. Le test est réalisé à l’aide d’un échantillon d’ADN obtenu avec un écouvillon et dont le prélèvement a été réalisé à domicile, puis envoyé au laboratoire. L’analyse permet d’établir ou contester un lien de filiation existant entre un père présumé et un enfant.
Le test ADN non standard
Contrairement au test standard, ce type de test ADN se réalise avec des échantillons non attendus pour cela à l’origine. Il peut notamment s’agir d’un simple mouchoir ou d’un mégot de cigarette. Cela peut être dû par le fait que le présumé père n’a pas pu donner un échantillon d’ADN prélevé de manière classique. Ainsi, les résultats varieront en fonction de la qualité des échantillons reçus.
Le test ADN post-mortem
Ce type de test est effectué après la mort du présumé père. Puisqu’il s’agit d’un acte délicat, il nécessite souvent l’autorisation d’un juge permettant l’exhumation du défunt afin de prélever l’échantillon d’ADN, par exemple un ongle ou une chevelure. Le test ADN post-mortem est habituellement effectué dans le but de faire valoir les droits à une succession.
Le test de paternité indirect
Quand le présumé père refuse de se soumettre au test ADN ou lorsqu’il est déjà décédé, il est encore possible pour son entourage d’effectuer indirectement un test de paternité. Cela peut se faire dans un cadre purement privé à l’aide des liens que l’enfant a avec ses présumés grands-parents, frères et sœurs ou oncles. Toutefois, il faut noter que cette procédure n’est pas légale, car la fiabilité du test n’est pas encore confirmée.
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