Un réel fléau pour la vie des femmes actuelles, le stress est facteur de beaucoup de troubles au quotidien. Selon l’intensité du stress ressenti, que ce soit avant la fécondité ou pendant la grossesse, le mieux est de bien le gérer.
Le stress avant la grossesse : un frein à la fécondité?
Les éventuelles causes du stress
Le stress est une situation habituelle de la vie quotidienne, avec une intensité variable et qui peut toucher chaque personne. La capacité à gérer le stress varie d’une personne à l’autre, selon son âge, sa personnalité et en fonction des causes de ce stress. Les principales sources de stress que l’on constate sont :
- La pression au quotidien souvent liée au travail, aux enfants, à la famille ou à d’autres points nécessitant une responsabilité
- Les changements brusques et imprévus qui peuvent survenir dans la vie comme un licenciement, un divorce ou l’apparition d’une maladie
- Les situations traumatiques provoquant un stress post-traumatique à la suite d’événements passés traumatisants comme un décès, un accident, une catastrophe naturelle ou un attentat.
Les risques encourus si le stress est intense
Les chercheurs scientifiques qui se sont penchés sur la question tendent effectivement à confirmer que le stress peut impacter la fécondation.
Une étude pour quantifier les effets du stress sur la fertilité, publiée dans Annals of Epidemiology, suppose qu’il y aurait un lien entre le stress et l’infertilité. Apparemment durant la période d’ovulation, il y aurait 46% de probabilité que la femme stressée ne tombe pas enceinte.
Néanmoins, ce lien se vérifie aussi chez l’homme dont le stress va causer une diminution des taux de testostérone, ce qui aurait un impact sur la spermatogenèse.
Le stress pendant la grossesse : éprouvant et difficile à gérer?
Les impacts possibles sur le bébé
Lors de la grossesse, le stress affecte le développement du fœtus car les hormones de stress de la mère sont transportées vers le fœtus par le placenta. Le stress chronique est souvent pointé du doigt pour être la cause des risques de naissances prématurées. Ces dernières qui vont être à l’ origine de troubles physiques et mentaux chez l’enfant ainsi que l’hyperactivité et l’anxiété. Néanmoins, les résultats des études effectuées sur ce sujet divergent.
C’est également les changements d’habitudes de vie de la mère pour gérer le stress qui peuvent affecter la croissance du fœtus. On peut notamment évoquer la consommation d’alcool ou d’aliments malsains, le tabac, etc.
Les solutions à préconiser
Afin de gérer efficacement le stress, il faut passer par un mode de vie sain en y intégrant une activité physique régulière même lorsqu’on est enceinte. On ne cessera jamais de vanter les bienfaits de l’activité physique sur le mental et le physique. Le meilleur moyen est de pratiquer divers types d’exercices de relaxation ou avoir recours à :
- L’hypnose : afin de prendre du recul sur ce qui se passe et ainsi éviter que le stress ne s’accumule
- Le yoga : pour se relâcher et trouver un équilibre
- La sophrologie : afin de réguler le stress et d’apaiser les douleurs liées au stress
- ou la méditation : afin de se relaxer et de se recentrer sur l’essentiel
Vous trouverez également d’autres conseils qui vous seront sûrement utiles sur gerersonstress.fr.Quoi qu’il en soit, la période de grossesse doit être une période d’épanouissement, et le stress hormonal qui est naturel n’a aucune conséquence sur la santé du futur bébé. À l’inverse, le stress chronique doit être bien géré pour le bien de la mère et du bébé.