Une expression veut que quand on épouse un homme, on épouse également sa famille. La portée et la véracité de cette phrase varient selon les cultures. Dans certains pays, c’est tellement vrai qu’il est du devoir des gendres et des brus de s’occuper de leurs beaux-parents comme ils s’occupent de leurs parents. Dans d’autres contrées, la relation se limite à des échanges respectueux. Dans tous les cas, il est rare qu’on puisse se défaire totalement de la belle-famille. Dans ce cas, si le conjoint meurt, ou part, que devient la relation avec la belle-famille ?
S’il n’y a pas d’enfant
Si le couple n’a pas eu le temps d’avoir des enfants, la relation n’en est pas moins complexe. Dans les sociétés plus individualisées, il est envisageable de couper tout lien. Entendons-nous bien, nous ne parlons pas de divorce, ou de séparation, mais de disparition ou de mort. En cas de divorce, il est implicite qu’il n’y a plus lieu d’entretenir des relations. Mais ici, rien n’a été décidé à l’avance. Dans le doute, autant rester poli. Le respect des aînés et des plus âgés que soi prévaut dans n’importe quel type de société. Il ne coûte rien de rester courtois et poli.
Si le couple a eu des enfants
Les enfants sont placés dans une situation extrêmement délicate. Ils ont déjà perdu un parent, les couper définitivement de l’autre partie de la famille ne peut que les bouleverser davantage. Les grands-parents tiennent un rôle important dans la vie des enfants. Alors, même si le parent qui reste n’a pas de relations très harmonieuses avec sa belle-famille, amputer l’enfant de cette partie de sa vie n’est pas une bonne idée. La famille fait partie des richesses qu’il ne trouvera jamais ailleurs. Le parent qui reste se doit d’assurer la continuité des relations de ses rejetons avec la belle-famille. En cas de deuil, la mère du défunt ou de la défunte sera plus à même de partager les souvenirs d’enfance du parent décédé avec l’enfant. En cas de disparition, cette relation lui donnera l’illusion d’une certaine stabilité.