Pour un développement mental de votre enfant

Sachez que l’éducation préscolaire permet aux enfants d’avoir un meilleur départ notamment au niveau scolaire. 90% du développement du cerveau se produit durant les cinq premières années de l’enfant. Il est donc important d’exploiter cette phase pour une meilleure croissance du cerveau. L’école maternelle peut par exemple proposer des activités comme les dessins à colorier ou autres activités ludiques.

Sachant que la vision et l’audition sont les premières à se développer. Viennent ensuite les capacités linguistiques, l’enfant commence à former des phrases significatives. Le vocabulaire d’un enfant peut quadrupler entre l’âge de deux et quatre ans.

Selon des études, les enfants ayant intégré des programmes préscolaires ont pu acquérir des compétences sociales et cognitives qui seront très utiles au niveau scolaire. Toutefois, pour pouvoir prétendre à de tels résultats, pensez à choisir soigneusement l’école maternelle où vous allez inscrire votre enfant. En effet, la qualité de l’école peut influencer les acquis et le comportement de votre enfant.

Pour une meilleure et rapide intégration sociale

Le cerveau de l’enfant est fortement influencé par l’environnement et les personnes qui l’entourent. De ce fait, dès son plus jeune âge et pour pouvoir faciliter son intégration sociale, votre enfant a besoin d’intégrer une école maternelle pour pouvoir mieux s’adapter à l’environnement scolaire. L’école maternelle est l’endroit idéal pour se faire des amis car entre l’âge de trois à cinq ans, les enfants adorent jouer avec d’autres enfants.

Cette interaction est encore plus renforcée dans l’éducation de la petite enfance car elle incite les enfants au partage et aux jeux d’ensemble. En effet, les enfants, et notamment les enfants uniques, ont tendance à être égocentriques, raison pour laquelle il est important qu’ils interagissent avec d’autres enfants pour apprendre à avoir des sentiments comme l’empathie par exemple.

Les premières conditions d’inscription à l’école maternelle

L’enfant doit avant tout résider sur le territoire, peu importe sa nationalité pour faire valider son inscription. Notez que l’âge recommandé pour inscrire un enfant à la maternelle est de 3 ans. En outre, vous pouvez l’inscrire dès l’âge de 2 ans à condition qu’il soit apte sur les plans physique et psychique. De plus, les places disponibles sont limitées pour les enfants de moins de 3 ans. Cela implique que vous devez vous informer bien à l’avance pour obtenir une place pour votre progéniture.

Trouver la bonne école pour votre enfant

Vous avez deux options pour le choix d’école. En effet, vous pouvez envoyer votre enfant dans un établissement privé si vous le souhaitez. Vous devez payer les frais de scolarité dans une école privée. En outre, les écoles publiques sont plus faciles à accéder. Notez que ce type d’établissement relève du secteur d’habitation de l’élève. Sachez aussi que l’inscription dans une école publique est gratuite. Dans tous les cas, vous pouvez vous informer sur les détails concernant l’école qui vous convient.

Qu’en est-il de l’inscription dans une école publique ?

L’inscription dans une école publique doit se faire le mois du juin précédent la rentrée scolaire au plus tard. Certaines communes prennent même les inscriptions dès le mois de janvier. Le mieux est de vous informer auprès de la commune pour savoir la prochaine date d’inscription. Vous n’aurez qu’à vous munir de votre livret de famille et de votre carte d’identité au moment de passer l’inscription. Il y a aussi le justificatif de domicile ainsi que l’attestation de vaccination de l’enfant. L’inscription se fait généralement au sein de la mairie.

Comment inscrire un enfant dans une école privée ?

Vous devez contacter directement le chef de l’établissement si vous voulez inscrire votre enfant dans une école maternelle privée. Vous pouvez parfaitement passer un appel téléphonique ou envoyer un courrier tout en indiquant vos motivations. Les documents à fournir sont les mêmes qu’avec une inscription dans une école publique. En outre, il vaut mieux réaliser l’inscription entre fin septembre et fin janvier. Le coût d’inscription dépendra uniquement de l’école que vous choisirez.

Dès leur plus jeune âge

Ne vous dites pas que vos enfants sont trop petits pour comprendre quoi que ce soit à l’écologie. En fait, il suffit de leur apprendre les bons gestes à adopter au quotidien pour leur enseigner l’importance de protéger l’environnement. Dites-leur qu’il ne faut pas jeter les papiers de bonbons par terre, ne pas laisser l’emballage de leurs gâteaux secs un peu partout, ce sera un bon début. Apprenez-leur également à prendre pour habitude de trier les déchets, à séparer les papiers et cartons de ce qui est plastique et de mettre à part tous les contenants en verre, etc. Faites-leur aussi comprendre qu’il ne faut pas gaspiller. Rassurez-vous, même petits, vos enfants sont à même de saisir tout cela et de se mettre au pas.

Des gestes au quotidien

Ce sont des petits gestes au quotidien qui vont apporter de grands changements par rapport à notre environnement, à notre planète. Mais si vous voulez que vos enfants comprennent au mieux l’importance de la préservation de notre terre, commencez par donner le bon exemple. Si vous aussi vous avez l’habitude d’éteindre la lumière lorsque vous sortez d’une pièce, si vous ne gaspillez pas, si vous consommez de manière responsable, il sera plus facile pour vos enfants d’obéir à ce que vous leur dites. Autrement dit, la meilleure façon de sensibiliser vos petits à l’écologie, c’est d’être vous-même exemplaire, même dans les choses qui semblent insignifiantes.

Les punitions qui marchent

Quelle est la bonne punition ? C’est une question demandée par les parents. Il existe quelques types de punitions selon la gravité de la faute et du caractère de l’enfant. Si l’enfant est capable d’exprimer sa culpabilité, il est inutile de le gronder. Une faute avouée est à moitié pardonnée, il faut juste lui expliquer à quel point son comportement et ce qu’il a fait est mal. Toute chose passe d’abord par une excuse, demander des excuses est souvent difficile pour l’enfant, il faut essayer, ce type de punition est très éducatif. Faire des réparations, les conséquences des bêtises de l’enfant doivent être réparés par lui-même, évitez de nettoyer ce qu’il a sailli ou de réparer ce qu’il a détruit. Il faut apprendre à votre enfant à assumer les conséquences de ses actes, c’est la responsabilisation.

Comment l’éduquer pour éviter de le punir ?

La punition n’est pas une bonne méthode éducative. La communication reste jusqu’à ce jour la meilleure méthode pour apprendre, surtout s’il s’agit d’un enfant de bas âge. Si vous passez une soirée avec des amis ou avec des invités, et pendant ce temps votre petit s’ennuie et commence à pousser des cris. Il ne sert à rien de lui crier dessus, cela ne fera qu’aggraver la situation. Mettez-vous à son oreille et demandez-lui gentiment ce qui ne va pas en chuchotant. Plus vous chuchotez, plus il vous écoutera, imaginez si vous criez et va aussi en faire de même. Lorsque les enfants se battent ou se disputent, les frapper ou les gronder ne sert pas à grand-chose. Il faut juste les séparer et installer une communication. Avant de mettre en application une punition, il est obligatoire d’énoncer les consignes, de ce fait, les enfants peuvent comprendre que lorsque les règles ne sont pas respectées, il y a toujours une conséquence.

La bonne manière d’être un chef de famille

Il y a des pères qui ne sont vraiment pas de bons chefs de famille et se conduisent en tyrans irascibles. N’agissez pas ainsi, il s’agit des personnes qui vous sont les plus proches et les plus chères, vous leur devez amour et douceur. Instaurez une ambiance pleine de confiance et de tendresse chez vous afin que tous puissent s’exprimer sans crainte. Ecoutez votre femme et vos enfants, tenez compte de leurs points de vue autant que possible, faites-leur plaisir tant que c’est dans vos moyens.

N’exigez pas le respect

Vous le savez, le vrai respect ne se réclame, il se mérite. Autrement dit, si vous vous comportez en bon père de famille, en excellent chef, ferme mais gentil et attentionné, automatiquement, votre famille se soumettra à votre autorité. Ne rabâchez pas à votre famille que vous êtes le chef, n’arborez pas ce titre comme si cela allait favoriser la stabilité, le bonheur et la paix au sein de votre famille. Soyez une personne abordable à qui on peut parler et se confier en toute sécurité. Prenez le temps de manger, jouer, faire des activités avec votre famille, c’est cela le secret d’un bon chef.

Le respect de l’autorité dans la famille

Vous êtes d’accord que dans toute organisation, structure, entreprise, etc., il faut une autorité bien assise et que si tout le monde la respecte, il y a des chances où cela marche ? Il en est de même au sein de la famille, si tous les membres acceptent que le père est le chef de la famille, c’est un bon début. Respectez ses décisions et soutenez-les même si celles-ci ne correspondent pas vraiment à votre point de vue, et rien que cela concourra à une bonne ambiance chez vous. Essayez, ça marche à tous les coups !

Les rôles du père

Si le père de famille se montre aimant et bon, sa famille aura plus de facilité à se soumettre à son autorité. Êtes-vous père ? Evitez de vous montrer tyran ou dictateur, au contraire, restez bienveillant et ouvert. Soyez raisonnable dans vos exigences et attentes. A contrario, ne délaissez pas votre rôle, assumez-le même s’il vous semble hors de vos capacités. Si vous vous efforcez de remplir votre responsabilité au mieux de vos moyens, votre famille le remarquera et vous soutiendra. Si vous êtes mère de famille, soutenez votre mari et faites comprendre à vos enfants qu’ils doivent le respect à leur père.

Considérer l’âge de l’enfant et la gravité de sa faute

Pour une juste punition, il faut d’abord considérer l’âge de l’enfant. En effet, il est interdit de punir des petits bébés qui ne sont pas encore en âge de comprendre le sens de la punition, et qui ne sont pas encore responsables de ses propres actes. Ainsi, les parents doivent éviter de prendre des mesures de sanction à l’égard des enfants de 0 à 12 mois. Il en est de même pour les enfants de 12 mois à 2 ans, qui devraient seulement apprendre les premiers interdis.
A partir de 3 ans, les enfants commencent à être autonome et à bien comprendre les mots et les gestes, les parents peuvent alors imposer les premières punitions en cas de bêtise grave et de non respect des règles imposées. Notant cependant que les punitions doivent s’adapter à l’âge des enfants. La punition d’un adolescent ne devrait pas être identique à celle d’un enfant de 3 ou de 5 ans. Les sanctions appliquées doivent aussi être en fonction de la gravité de la faute, il n’est nécessaire de punir pour des petits manques de respect, qui ne devraient seulement faire l’objet que d’un avertissement. Les comportements violents et trop flagrants par contre, nécessitent une bonne punition. Il appartient donc à chaque parent de bien peser les punitions à donner en fonction de l’âge de son enfant et des circonstances du moment.

Utiliser les 5 clés de la punition classique

La méthode classique demeure la technique la plus efficace en matière de punition et elle se base essentiellement sur 5 points fondamentaux :
• Retirer des privilèges : pour discipliner son enfant, il ne faut hésiter à lui retirer ses privilèges en cas de faute grave. On peut très bien le priver de sorties, de jeux vidéo ou même de l’argent de poche en cas de mauvais résultat scolaire. Les privilèges à retirer ne devraient pas par contre concerner les nourritures ou le sommeil. A défaut, les parents commettent des mauvais traitements.
• Miser sur la technique de la restitution : si l’enfant a Sali intentionnellement les murs ou même la table du salon avec des peintures, dans ce cas il ne faut hésiter à lui imposer la restitution des meubles en bon état, en faisant du bon ménage. On peut très bien le surveiller jusqu’à ce que tout soit remis à son état d’origine.
• Mettre au coin : Pour les petites enfants, la punition de la mise au coin reste la méthode par excellence. Cela permet de les faire réfléchir et de bien comprendre ses erreurs. Il faut juste éviter de les mettre au coin pendant une très longue durée. Une durée de 10 à 15 minutes est largement suffisante.
• Imposer l’excuse : Après chaque bêtise commise, il faut obligatoirement imposer à ses enfants de présenter des excuses, auprès de ses camarades ou même auprès des voisins lorsqu’il a commis des fautes leur portant préjudice.
• Savoir être ferme : Les parents doivent être clairs et fermes dans ses mots et ses gestes au moment de donner la punition. En faisant preuve d’autorité, ils peuvent très bien calmer rapidement son enfant et lui faire comprendre qu’ils ne cèdent pas toujours aux caprices.

Eviter les châtiments corporels

Les châtiments corporels n’ont aucun effet positifs sur les enfants, cela pourrait même nuire à leur bon développement, et les incitent à devenir violents, à avoir des troubles émotionnels ou même à devenir timide. Il est donc interdit de lever la main sur ses enfants. La loi punit même les coups et blessures volontaires portés à l’encontre d’un enfant ou d’un adulte, et qui sont considérés comme des délits graves. Avec les réformes adoptées par la législation, il est aussi possible de porter plainte contre les parents violents, qui peuvent se voir retirés la garde de leurs enfants.

Ce qu’un parent doit faire

Qu’est-ce qu’un parent à faire quand les enfants sont à la gorge et que le salon ressemble à des finales au championnat international de lutte ? La première étape du succès consiste à comprendre certaines des raisons pour lesquelles les frères et sœurs se chamaillent et se disputent.
Tout d’abord, reconnaissons que les conflits entre frères et soeurs font généralement partie intégrante de la vie familiale. En fait, on pourrait soutenir que ces conflits sont un bon entraînement pour la vie. C’est-à-dire qu’en négociant des conflits d’enfance avec leurs frères et sœurs, nos enfants acquièrent des compétences précieuses pour s’entendre avec les autres dans le monde réel.

Comment donner un bon exemple aux enfants ?

Pour que cet apprentissage puisse avoir lieu, il faut que ce qui suit ait lieu à la maison:
• Les enfants doivent voir leurs parents régler leurs différends de manière coopérative et non-violente. Les enfants apprennent beaucoup en nous regardant.
• Les parents doivent confier la responsabilité première de la résolution des conflits entre frères et soeurs aux parties concernées à savoir les enfants! En d’autres termes, les parents restent en dehors.
• Les parents partagent des idées sur la manière dont le conflit pourrait être résolu de manière saine.
Une autre raison de bagarre entre frères et sœurs est qu’un enfant de la famille pense que ses parents ou d’autres adultes le considèrent comme le «mouton noir» de la famille. Il ou elle raisonne de manière inconsciente: «Je ne serai jamais aussi bon que mon frère. Tout le monde pense qu’il est si intelligent… Il est tellement doué… Je le déteste!

Dans la plupart des cas, l’enfant ne déteste pas vraiment son frère ou sa sœur. Au lieu de cela, il déteste le sentiment de ne pas se mesurer aux yeux des parents. Les parents ne peuvent pas voir l’enfant de cette manière. Néanmoins, le point le plus important est que l’enfant «se sente» ainsi.

Comment éviter le problème ?

Les parents peuvent faire deux choses pour éviter ce problème:
Ne comparez pas les enfants les uns avec les autres. Célébrez les différences de vos enfants et concentrez-vous sur leur énergie primaire pour les aider à identifier et à renforcer leurs points forts. La recherche montre clairement que les différences de personnalité et d’apprentissage commencent à la naissance ou avant. Plus nous essayons de rendre nos enfants identiques, plus tout le monde dans la famille est frustré et en colère. Aidez tous vos enfants à apprendre que tout le monde est différent et que tout le monde a quelque chose de positif à apporter.

Encourager l’enfant dès la rentrée scolaire

Si votre enfant part pour l’école pour la toute première fois, faites en sorte que la rentrée soit une réussite. Toute sa scolarité pourrait en dépendre. Pendant sa primaire, vous devriez lui rassurer aussi souvent que possible que l’école est bien la meilleure chose qui puisse lui arriver. Autant que possible, offrez-lui les matériels scolaires qui lui plaisent. Faites particulièrement des efforts au niveau vestimentaire. Le fait d’avoir les mêmes articles de mode que les camarades compte beaucoup pour le sentiment d’appartenance.

Aider le petit à aimer l’école

L’école n’est naturellement intéressante pour un enfant. Pour l’aider à aimer cette institution, éveillez sa curiosité. Attirez son attention sur des sujets scolaires qui l’intéresseraient. Parlez-lui des papillons, d’oiseaux, de voyages lointains ou d’autres thèmes qui pourraient le passionner. Le but sera de l’encourager à aimer apprendre de nouvelles choses. Tout compte fait, c’est aussi l’objectif de la scolarité. Pour les maths, il faut se baser sur des exercices concrets.

Quelques erreurs à ne pas faire

Il y a une différence entre encourager l’enfant à aimer les études et le forcer à avoir de bonnes notes. Les majors de la classe ont pratiquement la même perspective d’avenir que les élèves moyens. De plus, la compétition n’est encouragée en matière d’éducation. Enfin, il est tout à fait normal de s’angoisser légèrement sur l’avenir de ses enfants. Cela dit, les parents ne doivent jamais faire paraitre cette peur. Au contraire, il faut encourager les petits à garder en vue leurs objectifs de carrière.